Samedi 9h30, c’est l’heure du p’tit dej à Delvincourt pour une vingtaine d’entre nous. Croissants au beurre, pains chocs, une bonne bouffe de champions ! C’est le jour J-1, un voyage vers l’aboutissement d’une prépa semi de Paris hivernale un peu longue et éprouvante pour certains ou une étape dans la prépa marathon de la capitale pour d’autres (un peu longue et éprouvante aussi).
10h (en théorie), nous prenons place dans 3 camionnettes mises à disposition par la ville. C’est le départ ! Paname ! Paname ! On arrive, nous, nos baskets et notre envie de chrono !
Sur l’allée, RAS, tout le monde est sage. Anormal ? Oui. Ou non. La trouille peut-être.
Petite pause sur une aire de repos dans le secteur de Château-Thierry. Faut vidanger les organismes, la Saint-Yorre est passée par là. Ou encore la trouille peut-être.
On reprend la route, un camion s’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence. C’est la camionnette de Djam. Rien de grave, juste une portière mal fermée… Les boulettes commencent…
On arrive sur Paris environ 45 min plus tard. On accède rapidement au parking prévu car la circulation est très fluide. Étonnant. A partir de là, nous n’avons que quelques minutes de marche pour atteindre notre hôtel, un Novotel que le club connait déjà car nous l’avions pris l’an passé pour la même occasion. Tout le monde prend possession de sa carte d’accès aux chambres. Certains restent bloqués dans l’ascenseur et se posent la question suivante : mais pourquoi ??? Et voilà, quand on sort rarement de sa campagne, on ne sait pas que la carte permet aussi d’activer l’ascenseur.
Nous prenons possession de nos chambres. Chambres tout à fait convenables et magiques ! Surtout la douche ! En fait, j’ai le souvenir de quelqu’un qui s’inquiétait de ne pas pouvoir se doucher en toute intimité car une des parois donnait sur la chambre et était transparente ! Et oui ! Mais il y avait ce fameux bouton extraordinaire qui occulte la vitre ! Incroyable. Un beau gadget pour un 5 à 7 mais nous n’étions pas venus pour ça.
C’est le moment de récupérer les dossards. On se rend à La Villette en métro, au salon/village du semi. Peu de monde, un accès très rapide au retrait. Nous récupérons dossards (quelques changements de sas avec accès au sas pref2 pour certains (cool !)) et nous récupérons nos maillots Hoka offert avec l’inscription qui, visiblement, ont fait sensation. Pour ressortir, passage obligé dans l’antre de la consommation du runner avec la présence de tous les partenaires du semi comme, forcément, Hoka mais aussi Garmin, Shokz, Bv Sport, Danone, Lenor (d’ailleurs, je crois que plusieurs d’entre nous n’auront pas besoin de racheter de lessive pendant le prochain confinement) et aussi Colgate qui était présent pour nous apprendre à nous brosser les dents. Pour les coureurs sur route, pourquoi pas mais pour ceux qui suivent le trail, une vidéo de course de Courtney Dauwalter et ça le fait ! Merci Colgate…
Le shopping terminé, la plupart d’entre nous décidèrent de rentrer à l’hôtel. Mais pourquoi faire ? Je ne sais pas. Il n’était pas loin de 17h je crois. En écrivant ces mots, je commence à comprendre et faire le lien… 17h…hôtel…5 à 7…paroi désoccultante... bref ! Nous sommes une poignée à souhaiter profiter de Paris sous l’impulsion de Seb qui nous emmena en métro jusqu’au Trocadéro. C’était franchement trop cool. Même si vous connaissez déjà, ça fait toujours son petit effet. Et quel effet ! Arrivés à deux pas du Troca, Seb nous demande de nous tenir la main en formant une chaîne avec lui comme guide et de fermer les yeux. C’est après 15 secondes de marche à travers la foule qu’il nous demande d’ouvrir les yeux et là, boom, une tour Eiffel nous jaillit au visage. Je me répète mais c’était franchement trop cool. Merci Seb
! Retour au bercail ! On se pose dans le salon, on boit des coups, des cocas et des perriers de luxe. D’autres s’autorisent un peu de boissons un peu plus fortes (la trouille ?) puis il est déjà temps de passer à table, vers 19h30. Un petit buffet à volonté avec des mets de sportif nous attendent. Le piège est de se faire plaisir tout en restant raisonnable car il faut savoir digérer tout ça et passer une bonne nuit. Il y a compet le lendemain.
Vers 20h30 / 20h45, je m’absente quelques minutes et en revenant dans le resto, je constate que nous ne sommes plus qu’un quart à être encore opérationnels. Les chambres ont retrouvé leurs occupants. Mais pourquuuoooiii ? La trouille ? Les quelques survivors qui restèrent ont choisi de faire une petite balade digestive dans un Paris nettement plus calme que la journée. C’est quand même une belle ville. Elle pue mais elle est belle. Après ça, vers 21h30, retour à l’hôtel, dernier verre de luxe et dodo.
C’est le jour J !!! 5h30/6h (9h pour un certain monsieur mais shuuuuttt), c’est le levé ! Direction le resto pour le p’tit déj. De nouveau buffet à volonté mais beaucoup se focaliseront sur l’ingestion de leur gâteau sport. L’organisation de la course en sas diffère les départs à partir de 8h (je crois) jusque qu’au moins 10h. Donc on part par petits groupes chacun de notre côté. L’accès au départ se fait quelques kilomètres plus loin, ça laisse le temps de s’échauffer, de profiter de quartiers coupés de la circulation. Il y a beaucoup de coureurs. 48000 inscrits. Malgré ça, les rues sont respirables (au début) et l’accès aux sas se fait sans trop de difficulté. Pas de stress d’avant course lié à ça. C’est plutôt positif.
Dans le sas, l’ambiance est bonne et nous n’avons même pas froid. C’est une agréable journée qui nous attend. Les départs dans les sas se font aussi par vagues. C’est bien rôdé ! Pour ma part, je suis vraiment au cul de ma vague, je me dis que je vais galérer pour doubler (surtout que je suis dans un sas un chouille plus lent que mon allure) mais non, ça le fait ! La vague prend une bonne allure et c’est plutôt respirable. Je double un maximum par la gauche, sans trop d’efforts, pour ensuite trouver une place confortable et caler mon allure.
C’est un semi pas forcément roulant. Il y a beaucoup de faux-plats, quelques virages obligeants les coureurs à former une masse compacte donc moins aisé pour s’exprimer puis quelques montées un peu plus franches et une fin de course sur les quais de Seine qui cassent bien les jambes. Mais bon, c’est Paris, c’est beau, il y a de l’ambiance avec notamment tous ces groupes musicaux, ces fanfares qui nous boostent tout le long de la course !
Je ne vais pas faire le guide touristique sur cet itinéraire de 21.097km théoriques car, je ne me rappelle plus de grand-chose tellement j’avais la tête dans le guidon (sauf du Château de Vincennes ! Magnifique !). Pour les absents, à vous de découvrir ça l’an prochain
. Bon, les résultats ?
A priori, l’Asptt a fait le boulot ! Pas mal de RP !
Les résultats de la Team (47536 classés) :
301 Mathieu M 1:15:39 QI
667 Matthieu F 1:15:53 RP
834 Christophe K 1:21:05 QI
1845 Camille B 1:26:03 RP QI
1925 Benoît Pi 1:26:23
2560 Charlotte 1:28:27 RP QI
2711 Fabien D 1:28:49
3208 Anthony D 1:30:06 RP
3490 Mathis 1:30:58 RP
4045 Gérald 1:32:25 RP
4080 Cassandre 1:32:32 RP QI
4469 Anthony L 1:33:25 RP
4885 John 1:34:17 RP
5084 Lorenzo 1:34:41 RP
6088 Myriam 1:36:42 QI
8086 Isabelle 1:39:57 QI
8332 Olivier L 1:40:21 RP
8460 Sébastien L 1:40:32
9061 Mélanie 1:41:33 RP QI
10405 Renald 1:43:27 RP
16226 Emmanuelle 1:50:56 QI
16339 Samuel 1:51:05
25390 Malika 2:00:35 RP
26477 Marion 2:01:50
41351 Carolane 2:25:44 RP
Bravo à tous !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Sans vouloir créer de malaise, de polémique ou que sais-je… Il y a un facteur (ou une cuisto) qui relie pas mal de ces beaux chronos. Une certaine personne aurait préparé le repas du samedi midi pour certains d’entre vous, du gâteau sport pour pas mal d’entre nous et soit disant, les ingrédients auraient été à fortiori tout à fait « légaux »… Marion ! Tu ne nous dis pas tout ! Heureusement que le staff du semi ne nous a pas demandé d’uriner dans un flacon … Non, pas d’ambiguïté, c’était tout à fait respectable ! (Tu confirmes hein ?) Merci Marion !
Et voilà ! Le semi est bouclé ! Retour à l’hôtel ! Douche ! Collation dans le resto avec encore un buffet à volonté pour recharger les organismes. C’est la razzia ! Renald a mis les crêpes SOLD OUT ! Dernière balade digestive dans Paris (qui pue toujours) en attendant que tout le monde finisse d’arriver, de se préparer et de rendre les chambres car ensuite, c’est la traditionnelle photo dans l’hôtel, sur les escaliers près du bar. Un beau groupe aux couleurs de la course et avec la médaille finisher autour du cou. Un dernier verre puis c’est le retour, il doit être 13h30/14h.
Galère pour sortir de Paris en cette journée de fête. Renald se fait insulter. Nous finissons par s’extirper de la ville. On perd le camion de Djam … Aaaahh Paris …
On finit par tous se retrouver sur une aire de repos après que Renald se fasse embrouiller à un péage, tout le monde répond à l’appel. L’ambiance est bonne. Ça chante dans les camions. D’ailleurs, merci aux chauffeurs pour nous avoir supporté et conduits tout du long ! Respect !
Vers 18h30, on arrive à Delvincourt, nous sommes un peu crevés. Personne ne demande son reste. Au revoir, bonne nuit ! Quelle belle conclusion… ^^
Clap de fin !
Mais quel week-end ! Rendez-vous compte, pour les participants, aucunes questions à se poser, tout est organisé, tout est prêt ! A telle heure il faut être là, à un autre moment il faut être là. Pour y aller, c’est comme ça. Laissez-vous guider. Tout ce que vous avez à faire c’est profiter. Charge mentale proche de 0 ! Dans nos esprits, seule la course doit être présente, pas d’autres facteurs de stress. Et ça, c’est grâce à lui ! Celui qui passe beaucoup de temps et d’énergie à nous mettre bien pour nous puissions savourer ces moments ! Merci Renald !
Le 13 avril, c’est le marathon de Paris. Suite dans le prochain épisode !
Antho
Les résultats complets ICI